Les 'points Team' sont attribués selon l'adéquation de la solution avec le type d'innovations recherchées par Team for the Planet. Ils correspondent à l'analyse de plusieurs facteurs :
Proposition de valeur
Décarboner les navires neufs et existants (retrofit)
Solution
Un kite de traction autonome pour propulser les navires et ainsi réduire leur consommation de carburant de 20 % en moyenne
Phase pré-industrielle ou industrielle.
Le levier d’action utiliséRecrutement de Marc Thienpont, Directeur général, formant un duo ultra performant avec Yves Parlier
mise à l’eau du navire démonstrateur SeaKite®, permettant de faire des tests en conditions réelles tout au long de l’année
obtention d’un financement global de BPI et de l’Ademe pour XX euros notamment grâce à l’investissement de Team for the Planet (effet de levier)
premier pilotage automatique total sur une voile de 25 m2, avec 3 modes de vol : bird (Envoi et récupération), zenith (aile stable au zénith), statique, dynamique
premier pilotage manuel de la voile de 50 m2
premier pilotage automatique de la voile de 50 m2
réception de la voile de 100 m2
Yves Parlier
Marc Thienpont
7 mai 2024 - Propulsion par kite : à bord du catamaran démonstrateur de Beyond the Sea
Une dizaine de nœuds soufflent sur la rade de Lorient arrosée par quelques grains. Tout juste assez de vent pour tester le système d’aile SeaKite de Beyond the Sea. La société de la Teste-de-Buch (Gironde), portée par l’ancien coureur au large Yves Parlier, a rallié en avril le port morbihannais avec son catamaran, l’ex-Hydraplaneur, rebaptisé également SeaKite, qui lui sert depuis novembre 2022 à tester ses ailes de traction. La start-up profite du départ de la course au large The Transat CIC et de la tenue du salon Navexpo pour présenter son système d’aile de traction destinée à décarboner la propulsion des navires. Entre ces deux événements, des représentants d’armements, d’équipementiers, de cabinets d’architecture ou encore de chantiers navals, saisissent l’occasion pour embarquer et assister à une démonstration.
26 avril 2024 - Avec son kite, Yves Parlier veut révolutionner le transport maritime
Yves Parlier s’est installé à Lorient La Base (Morbihan) jusqu’à la fin du mois de mai 2024 afin de présenter le SeaKite®. Le système automatisé de traction par kite peut être installé sur tous les bateaux. À terme, l’ancien skipper estime que la technologie pourrait réduire de 20 % la consommation de carburant.
25 avril 2024 - The Transat CIC à Lorient : la course au large, « laboratoire de la propulsion par le vent »
Au-delà de l’aspect sportif, The Transat CIC est cette année une vitrine du transport maritime vélique. À Lorient La Base, cette semaine, il y a des animations à voir, mais aussi une exposition sur le transport décarboné et des bateaux modèles à découvrir.
L'invention porte sur un procédé de fonctionnement d'un dispositif de traction (3) d'une embarcation flottante (1) comprenant un cerf-volant (4) incluant une aile (5) munie d'un bord d'attaque (6), une ligne d'envoi, au moins une ligne avant équipée d'un bloqueur, et des lignes arrière, le procédé comprenant une étape de prise d'altitude de l'aile (5) en ne la retenant que par la ligne d'envoi, les lignes avant et arrière restant lâches, suivie une fois une altitude atteinte d'une étape de blocage de l'au moins une ligne avant par activation du bloqueur permettant de lier mécaniquement l'au moins une ligne avant à l'embarcation flottante (1), et une étape de relâchement et de maintien lâche de la ligne d'envoi.
Le dimensionnement de structures en matériaux tissés, crucial dans des secteurs tels que l'architecture et le sport, nécessite une compréhension approfondie du comportement mécanique sous contraintes biaxiales. Cette thèse aborde le sujet par une approche théorique et expérimental. Théoriquement, elle vise à définir un critère biaxial anisotrope de limitation de contrainte pour l'utilisation sécuritaire des matériaux tissés. Expérimentalement, elle emploie des essais de traction simple et biaxiale, assistés par extensométrie optique, pour identifier ce critère. Ce travail conduit à une méthode de caractérisation et de modélisation applicable à l'industrialisation du dimensionnement de telles structures, utile notamment pour les voiles, les parapentes et les kites géants. Cette méthode a également été appliquée à quatre matériaux industriels sous confidentialité.
L'invention concerne une voile (5) pour un cerf-volant (4) d'un dispositif (3) destiné à tracter un engin flottant ou un véhicule terrestre roulant et/ou glissant, en particulier une voile flexible (5) à caissons, notamment à caissons ouverts ou fermés, ou à simple peau, ou à double surfaces, notamment une voile munie de cordes ou de brides qui répartissent une force de traction sur plusieurs points fixés à la surface inférieure de la voile, la voile s'étendant sur une longueur L, la voile (5) comprenant des points de maintien (210) destinés à coopérer avec une ligne de lancement (20) pour faciliter le lancement de la voile (5).
Dispositif de retenue d’un cerf-volant. L’invention porte sur un dispositif (3) de retenue d’un cerf-volant (2) comprenant un premier élément (10) comprenant un premier point de retenue (11) et un deuxième point de retenue (12) destinés à retenir chacun une ligne (6; 7) d’un tel cerf-volant (2), les premier et deuxième points de retenue (11, 12) définissant une première direction (D1) passant par les premier et deuxième points de retenue (11, 12), un deuxième élément (20), le premier élément (10) étant monté pivotant par rapport au deuxième élément (20) autour d’un axe principal (A) vertical ou sensiblement vertical, et/ou l’axe principal (A) s’étendant orthogonalement ou sensiblement orthogonalement à la première direction (D1), les premier et deuxième points de retenue (11, 12) étant agencés de part et d’autre d’un premier plan (P1) comprenant l’axe principal (A) et étant perpendiculaire à la première direction (D1). Figure d’abrégé : fig. 2
Cette thèse contribue au projet beyond the sea® visant à utiliser des cerfs-volants comme propulsion auxiliaire pour navires. Elle développe un modèle 3D de Ligne Portante Non-Linéaire pour étudier des ailes de cerf-volant complexes, ajustant des angles variables et intégrant la non-linéarité des coefficients de portance. Parallèlement, un modèle structurel, "Kite as a Beam", simule le cerf-volant avec des éléments de poutre, comparé à un modèle complet par éléments finis. Bien que plus rapide, le modèle "Kite as a Beam" nécessite une calibration précise pour aligner ses prédictions avec celles du modèle d'éléments finis.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les coûts de navigation, l'utilisation de cerfs-volants comme propulsion auxiliaire est étudiée. Le modèle dynamique utilisé simplifie en négligeant la masse du cerf-volant et en supposant des câbles droits et inélastiques. Il est validé à partir de 2 m/s de vent relatif. Le système, incluant un modèle de comportement en mer et un modèle de manœuvre, montre de bons accords avec les tests expérimentaux. Les analyses de couplage révèlent l'importance des mouvements du navire en présence de vagues et la nécessité de contrôler activement le gouvernail pour maintenir la trajectoire.
Les systèmes d'énergie éolienne aéroportée (AWE) représentent une avancée significative pour l'énergie verte, utilisant des câbles légers plutôt que des tours traditionnelles pour capter l'énergie en haute altitude. Ces systèmes peuvent propulser des navires via la force de traction d'un cerf-volant. Cet article aborde la création d'un pilote automatique qui dirige le cerf-volant selon une trajectoire précise, incorporant un modèle de cerf-volant et une stratégie de suivi, ainsi qu'un régulateur robuste pour garantir la stabilité du système malgré les nombreuses incertitudes environnementales.
L'invention concerne une structure (100) d'un cerf-volant (10) comprenant un bord d'attaque (110), un bord de fuite (120), au moins une première latte (30) s'étendant sensiblement perpendiculairement par rapport au bord d'attaque (110), une voilure (140) s'étendant sensiblement du bord d'attaque (110) jusqu'au bord de fuite (120), la au moins une première latte (30) ayant une extrémité avant (131) du côté du bord d'attaque (110) et une extrémité arrière (132) du côté du bord de fuite (120), caractérisée en ce que l'extrémité avant (131) de la au moins une première latte (130) est montée rotative par rapport au bord d'attaque (110).
Cette thèse décrit un dispositif expérimental pour mesurer les performances de petits cerfs-volants gonflables, utilisable à terre ou en mer. Elle se concentre sur une campagne à terre en 2016, détaillant les capteurs et le traitement des données. L'analyse vise à évaluer les variations du coefficient de portance et du rapport portance à traînée lors des virages du cerf-volant. Les résultats préliminaires montrent une perte de portance et des minima de rapport portance à traînée, nécessitant une analyse plus poussée pour confirmation.
Les cerf-volants, connus depuis l'Antiquité, sont aujourd'hui envisagés comme moyen innovant de production d'énergie éolienne ou de traction pour les navires en raison de leur capacité à atteindre des vents forts en altitude. Un cerf-volant de 1000 m² pourrait par exemple contribuer à hauteur de 20 % à la propulsion de grands cargos. Cette thèse se concentre sur deux défis principaux : le lancement et l'atterrissage autonomes des cerf-volants, facilités par l'utilisation de structures gonflables légères, et la stabilisation du vol pour prévenir les oscillations dangereuses. Le comportement des structures gonflables sous charges statiques et dynamiques ainsi que les conditions de vol stable sont étudiés à travers des expériences en soufflerie.
La présente invention concerne une aile monopeau de type pilotable, tenue par au moins deux lignes aux extrémités. Plus particulièrement, il s'agit d'une aile monopeau dont le bord d'attaque est doté d'intercaissons procurant un profil aérodynamique optimal. Il s'agit d'une aile monopeau de type pilotable comprenant au moins une paroi souple constituée d'un extrados, limité par un bord d'attaque et un bord de fuite, comprenant une portion d'intrados, délimitée par le bord d'attaque et par un bord de fuite de l'intrados distinct dudit bord de fuite, qui s'étend sensiblement le long du bord d'attaque, l'ensemble comprenant ladite portion d'intrados et une partie de l'extrados le long du bord d'attaque constitue un moyen de maintien de forme aérodynamique, ledit moyen de maintien de forme aérodynamique comprenant au moins deux moyens de séparation, le compartiment ainsi formé entre deux moyens de séparation constituant un moyen de maintien de forme aérodynamique d'une cellule, ledit bord d'attaque et ledit bord de fuite se rejoignant de part et d'autre en au moins un point d'attache d'au moins un moyen de commande à distance de ladite aile, chaque moyen de commande à distance comprenant au moins une ligne principale, ledit bord de fuite comprend au moins un moyen de mise en tension.
Yves Parlier a initié le projet "Beyond the Sea®" pour développer des systèmes de propulsion auxiliaire par cerf-volant pour la navigation, en réponse à l'augmentation des prix du pétrole et la nécessité de réduire les émissions de CO₂. Le modèle simplifié conçu estime les performances des cerfs-volants comme dispositifs de propulsion, permettant jusqu'à 26 % d'économie de carburant sur les tankers traversant l'Atlantique Nord. Ce modèle est également intégré dans des simulateurs pour évaluer l'efficacité comparée aux voiles traditionnelles.