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Publié le 19 avril 2023
Cet article a été publié dans Usbek et Rica le 01/12/2020.
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Extrait
Ancien vice-président du GIEC, le climatologue Jean Jouzel parraine aujourd’hui le fonds d’investissement citoyen Team for the Planet, qui s’est donné pour mission de créer 100 entreprises dédiées à la lutte globale contre le réchauffement climatique. Entretien.
« Si c’est l’argent qui décide de tout, alors jouons sur le terrain économique, mais avec nos propres règles. Puisqu’on n’a plus le temps, prenons le système économique à son propre jeu. » Ces quelques mots, extraits de la vidéo de présentation de Team for the Planet, résument bien l’intention de ce projet : contribuer, grâce à un fonds d’investissement citoyen, à la création et au financement de 100 entreprises dédiées à la lutte globale contre le réchauffement climatique. Plus d’un million d’euros ont déjà été levés, l’objectif étant d’atteindre le milliard d’euros d’ici cinq à dix ans. Un comité scientifique travaillera sur la sélection des projets dont les travaux seront tous en open source pour faciliter leur diffusion et leur réappropriation partout dans le monde. Le premier « appel à innovations » sera lancé mercredi 2 décembre.
Parmi les parrains de Team for the Planet, on trouve le climatologue Jean Jouzel, ancien Vice-Président du GIEC. Nous avons discuté avec lui pour comprendre les raisons de son soutien à ce projet, à l’heure où l’Europe – et en particulier la France – prennent du retard sur leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Usbek & Rica : Pourquoi parrainer le fonds d’investissement citoyen Team for the Planet ? Qu’est-ce qui vous séduit dans cette initiative ?
Jean Jouzel : L’équipe de Team for the Planet, qui compte notamment cinq entrepreneurs lyonnais, m’a approché au tout début de l’année. Le projet m’a semblé intéressant et, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire, il a bien avancé en seulement quelques mois. J’ai acheté une action à 100 euros, pour apporter une petite contribution financière, mais c’est surtout parce que les porteurs de ce projet ont conscience de l’urgence climatique que j’ai accepté de les parrainer.
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