Staging
Je nachdem, wie die vorgeschlagene Lösung mit den von Team for the Planet angestrebten Arten von Innovation übereinstimmt, werden "Team-Punkte" vergeben. Sie entsprechen der Analyse mehrerer Faktoren :
Bewertung unterliegen : Nachdem die Innovationen vorsortiert wurden, um sicherzustellen, dass sie einem der 20 von Team for the Planet behandelten Probleme entsprechen und den erwarteten Reifegrad aufweisen, werden sie einer Bewertung unterzogen.
ECOMOB, c'est la rencontre du low-tech et de la sobriété énergétique et matérielle.
=== Préambule : de manière à apporter le plus d'éléments je me suis permis de compléter les réponses. Les paragraphes sont longs et la mise en page n'est pas vraiment propice à faciliter la lecture. J'ai donc copié les questions/réponses que vous trouverez dans le dossier "Compléments" ce qui facilitera l'analyse du dossier. Bonne lecture ! === L’innovation de ce projet est double : elle réside dans le fait de combiner des matériaux biosourcés (qui auront donc un impact faible, voire nul, sur le monde du vivant), à un process de fabrication low-tech (qui lui-même utilisera peu d'énergie). Ceci répond à plusieurs enjeux : 1/ baisses des émissions de CO2 2/ consommation minimale d’énergie 3/ consommation minimale d’eau douce et de sable 4/ aucun produit chimique ni pétrolier n'est utilisé 5/ l'usine "préfabrique" des murs : les déchets sur chantier seront extrêmement limités Ci-dessous, je vais développer chacune de ces problématiques. Ceci permettra à vous, lectrices et lecteurs, de mieux mesurer les bénéfices présentés par notre projet ECOMOB. 1/ Emissions de CO2 : le secteur résidentiel-tertiaire est responsable de 30% des émissions de CO2. 2/ Consommation d'énergie : à lui seul, le secteur du résidentiel-tertiaire représente environ 48 % de la consommation d’énergie finale. Près de la moitié, c'est autant que les secteurs du transport, de l'industrie et de l'agriculture réunis (!) Il est donc de très loin le secteur qui fait appel à l'énergie. J'écris ces lignes alors que nous sommes début mars 2022, et l'énergie fait malheureusement partie des grands titres en cette période délicate. Les consommations d’énergies et les émissions de gaz à effet de serre sont dues : - à la production des matériaux destinés à la construction des bâtiments. Les émissions de CO2 sont alors générées par le secteur de l’industrie/sidérurgie ; - à l’exploitation des logements, principalement pour le chauffage et la climatisation. 3/ Consommation d'eau douce et de sable : A elle seule, l'eau douce est l'une des 9 limites planétaires. Inutile de s'attarder sur l'importance de devoir limiter sa consommation. Le sable, quant à lui, a fait émerger des groupes qui se sont organisés en mafia, allant parfois jusqu'à tuer pour piller des plages. On parle donc de 2 matériaux qui n'existent qu'en quantité limitée, et leur prix peut valoir aujourd'hui celui d'une vie humaine (j'ai l'impression d'exagérer, mais après tout, c'est bien réel). Pour info : en 2 ans, la Chine a consommé autant de sable que les USA en 100 ans. Les Emirats Arabes Unis doivent importer la totalité de leur sable pour la construction : en effet, le sable du désert ne peut pas servir à la fabrication du ciment, d'où une très nette augmentation de leur consommation durant ces dernières décennies. 4/ Utilisation de produits chimiques et pétroliers : les industries minière et pétrochimique sont principalement celles qui nous ont permis d'augmenter notre niveau de vie, mais ce sont aussi celles qui ont probablement le plus d'impacts sur la biodiversité. Désormais, pour inclure un produit sur un marché (quel qu'il soit, d'ailleurs), il faudrait éviter de faire appel à ces 2 industries autant que faire se peut. 5/ Production de déchets de chantier : En Wallonie, plus de 15 millions de tonnes de déchets sont produites chaque année. Le secteur de la construction est le contributeur le plus important, totalisant à lui seul 40% (!) Pour avoir le moins d'impact sur le monde du vivant, l'un des enjeux consiste à rejeter moins de déchets sur les différents chantiers.
Pour présenter les solutions, je vous propose : - de vous soumettre le Business Plan dans la section "Compléments" (partie confidentielle) - et de reprendre les 5 points que j'ai précédemment développé. 1/ L’un de nos combats, c’est de lutter contre la hausse des émissions de GES. Contrairement à la quasi totalité des matériaux de construction, les produits de ECOMOB affichent un bilan carbone négatif (!) Les produits sont des Murs Ossature Bois (MOB) isolés en paille. N'hésitez pas à jeter un coup d'œil à notre plaquette (dans votre section "Compléments") ce qui vous permettra de mieux appréhender ce produit. L’analyse de cycle de vie pour 1m² d’un MOB nous donne les informations suivantes (cf FDES de la base INIES) : - étape de « production » (ce qui correspond au ramassage de bois/paille et acheminement vers usine) = 53,4 kg de CO2eq stockés - étape « installation » (inclus le transport de l’usine vers les sites, puis l’installation des murs) = 0,3 kg de CO2eq émis - étape « usage » (utilisation d’un logement ou bâtiment) = 0 kg de CO2eq émis - étape « fin de vie » (destruction puis revalorisation) = 39 kg de CO2eq émis L’addition de ces 4 étapes donne 14,1 kg de CO2 stockés, ce qui en soi est un excellent score qui reste purement inaccessible pour la très grande partie des matériaux – voir par exemple le diagramme que j’ai copié dans votre section « Compléments ». Même si ce score est négatif, ECOMOB ne compte pas se contenter de ce résultat. Grâce à cette analyse, on voit clairement où sont les axes d’efforts : on pourra difficilement améliorer les phases de production et d’usage. En revanche, l’étape d’installation doit être finement étudiée pour émettre le moins de CO2. C’est la raison pour laquelle les distances parcourues par camion feront partie de l’équation à laquelle ECOMOB est d’ores et déjà sensible. En fonction de la répartition de notre clientèle, nous orienterons les possibles implantations tout en se rapprochant des provinces et des régions concernées. Très clairement, l'idée n'est pas d'avoir un seul centre qui produit massivement pour tous, mais plutôt d'implanter différentes unités qui seront au plus proche des différents clients. 2/ Item concernant la consommation d'énergie. Nous avons étudié différentes configurations de process de fabrication. Et en fonction de la demande (du marché donc), nous pouvons adapter notre modèle. De cette manière, nous n'investirons QUE dans les machines dont nous aurons besoin. Par ailleurs, les seules machines devront ne pas être énergivores. Le Low Tech reste notre ligne directrice et pour nous il ne s'agira surtout pas d'aller vers un centre de production hyper productif, avec des machines très onéreuses, et dans lequel on ne retrouvera aucune main d'œuvre. Au contraire, nous voulons inclure de la main d'œuvre locale, et les machines devront aider les collaborateurs à effectuer des tâches en les rendant plus faciles et moins risquées. 3/ ECOMOB travaille en «filière sèche» (pas d'eau douce. Pas d'eau douce, pas de problème) et n'utilise pas de sable (tout aussi important que l'eau...). Concrètement, les 2 matériaux utilisés sont la paille et le bois. Concernant la paille, prenons l'exemple de la Wallonie : 750.000 tonnes sont cultivées chaque année, 200.000 tonnes restent sur champs. ECOMOB aura besoin de 2.000 tonnes pour produire 20.000 m² (rythme optimal de production pour une usine). Comme dans la quasi totalité des régions en Belgique (idem en France d'ailleurs), environ 1/3 de la paille coupée est laissée sur champs (!) La paille ne sera donc pas un problème et une seule région pourra largement subvenir aux besoins de ECOMOB. En fait, il en sera de même pour le bois. Tout résineux peut faire l'affaire pour assurer la structure porteuse. En Belgique on peut utiliser l'épicéa, le sapin ou le pin. Et par exemple dans le sud de la France, on pourra utiliser le pin d'alep. Dans tous les cas, le but sera bien évidemment d'utiliser du bois provenant de forêt "éco-gérées" et de s'assurer de la provenance de chaque élément. ECOMOB travaille également en amont sur chaque étape de la conception en ayant le moins besoin de bois. Cette phase d'étude est fondamentale et est très clairement l'un de nos points forts : notre équipe est composée d'un bureau d'étude spécialisé dans les matériaux biosourcés. 4/ Dans le projet ECOMOB, très peu de matériaux proviennent des industries minière et pétrochimique. Les modules sont faits en très grande partie de bois et de paille. On trouvera aussi des vis ou agrafes et des films pare-vapeur, qui ne représentent qu'une fine partie et qui pour l'instant sont difficilement remplaçable si l'on veut garder une qualité d'habitat optimale. Dans tous les cas, l'appel aux industries minière et pétrochimique est minimisé au maximum. 5/ Production de déchets : avec les matériaux traditionnels, on construit directement sur site, et c'est là aussi que sont produits les déchets. La production des modules dans une industrie rend la méthode de construction fondamentalement différente. En effet, les MOB sont préfabriqués en usine, les déchets sont alors triés et revalorisés EN USINE, et les MOB sont acheminés sur site pour y être assemblés. Nous n'avons donc apporté sur site QUE ce dont nous avons besoin. Pour la 1ère fois, la production de déchets sur site est quasi nulle (!) Les seuls déchets sont générés par les papiers de protection des films et adhésifs de traitement de l’étanchéité à l’air, que nous pouvons retirer et rediriger aisément vers la filière de traitement appropriée. ________________________________________________ Nous voulons faire de la préservation de la biodiversité une priorité, et c'est par ce prisme que l'on conçoit notre process de fabrication : il s'agit de mettre en œuvre une activité humaine au sein de l'environnement, pas l'inverse.
Les murs biosourcés sont destinés à tout type de bâtiment : bâtiments tertiaires, logistiques et publics, logements individuels et collectifs. Par conséquent les clients potentiels sont les collectivités, industriels, bailleurs sociaux, communes et particuliers.
Avant d'évoquer le caractère innovant, il faut savoir que de nombreux bâtiments en paille existent dans le monde entier depuis plus de 100 ans. Les maisons Nebraska et Feuillette en sont les meilleurs exemples. La longévité n'est donc plus à prouver puisque ce type de bâtiment peut durer plusieurs décennies, et c'est d'ailleurs prouvé par le meilleur moyen qu'est l'empirisme (!) L'utilisation de matériaux biosourcés reste un marché de niche, pour la simple et bonne raison que ces bâtiments sont construits sur site et à la main. Dans ce cas, il faut compter entre 2 et 3 ans pour la construction d'un édifice (durée qui peut varier car cela dépend notamment de la météo et de la main d'œuvre disponible). Or au sein même de ce marché, la préfabrication n'a pas encore été véritablement développée à grande échelle. Le fait de préfabriquer des murs biosourcés en usine inverse totalement la question. Nous allons même plus vite que des constructions traditionnelles. En effet, pour assembler une maison de 100 m² il faut environ 1 semaine (!), ce qui n'a plus rien à voir avec ce qui s'est fait jusqu'à maintenant. L'innovation consiste bien à savoir préfabriquer des murs avec une qualité et un rythme industriels. Une usine de ce type (avec 15 personnes) peut assurer la production de 20.000m² de modules par an. L’ensemble des ateliers et des opérations sera agencé de manière à économiser temps et énergie au maximum : la frugalité est au service de l’ingénierie. La tenue au feu fait également partie de ces idées reçues encore ancrées dans nos esprits. Des tests ont d'ores et déjà été menés par des organismes tiers officiels (tels que des bureaux de contrôle). Au sein des modules ossature bois, la paille est compressée de telle sorte qu'il n'y a que très peu d'air. Or par le manque d’air, la progression du feu est ralentie de manière significative. On peut retenir que lorsqu'un module est soumis au feu pendant 1h, seuls 5 cm sont noircis sur les 40cm d'épaisseur totale. En outre, voici un lien qui pourrait de lever beaucoup de doutes et/ou questions : https://www.youtube.com/watch?v=gFZz3DXniDw Des tests ont déjà été effectués dans de nombreux pays européens (Allemagne, France…) et les documents sont disponibles dans leur contexte normatif. Les résultats obtenus permettent de respecter les normes en vigueur (REI 60), c'est la raison pour laquelle il n'y a aucun avis contraire quant à la mise en œuvre de ces produits sur les marchés. Enfin, il est important de noter que l'on peut appliquer un traitement particulier de la gestion au feu pour chaque MOB en fonction des projets. Nous pouvons par exemple ajouter un contreventement en Fermacell de manière à respecter les exigences des ERP. Une fois de plus, la capacité d'adaptation du produit est un réel avantage et permet de faciliter son insertion sur n'importe quel marché. Un autre élément et non des moindres : ECOMOB sait mettre en œuvre une conception minutieuse au sein d'un process industriel. On obtient des habitats passifs performants. Très clairement, lorsque vous avez des factures allant de 100€ à 150 €/mois pour le chauffage (voire parfois plus...), la facture d'un bâtiment ECOMOB ne dépassera pas les 20 €/mois (!) En outre, les constructions "à la main" ont permis de prouver cet état de fait. Une fois encore, cela n'a rien à voir avec la concurrence et on parle d'une performance rarement égalée (en France, les seuls bâtiments E4C2... sont en bois/paille). Il suffira alors de quelques panneaux solaires pour obtenir un bâtiment positif. Les aspects éthiques et sociaux doivent également être soulignés. Très concrètement : - ce type de projet permet une offre de nouveaux emplois ; - les agriculteurs obtiendront une rémunération supplémentaire fort appréciable (le mal-être des agriculteurs est malheureusement valable en France comme en Belgique... et fort probablement ailleurs) - la technologie mise en œuvre rappelle les techniques ancestrales, ce qui uni les gens désireux de s’investir dans ce type de projet. Le Low-tech revient et n’est pas qu’un effet de mode, mais plutôt une reconnexion avec les techniques du passé. - vivre dans un bâtiment fait de matériaux naturels est sain. Le caractère novateur de ce projet ne dépend pas tout à fait que du produit lui-même, mais aussi des porteurs de projet et ce qu'ils veulent en faire (et vu le nombre de projets que vous analysez vous êtes probablement les mieux placés pour le savoir...). J'aimerais dédier quelques lignes sur ce point, car c'est aussi une des raisons pour lesquelles on compte se démarquer de la concurrence. Maxime et moi-même avons des profils sensiblement différents, mais parfaitement complémentaires. Pour résumer : il est architecte dans les matériaux biosourcés. Reconnu par ses pairs, il détient des connaissances et compétences appréciables en matière de structure de bâtiments et mise en œuvre de matériaux de construction. Pour ma part je viens du domaine industriel et j'ai eu la chance d'évoluer au sein de quelques grands comptes : je suis à l'aise avec l'étude et la mise en œuvre de process industriels, le management de la Qualité et les règles HSCT. C'est pour ces raisons que dans ce type de projet (le fait de développer et dupliquer des usines), nous pensons posséder de sérieuses cartes en main. Si besoin, vous trouverez plus d'informations sur nos profils dans le Business Plan dans la section "Compléments". _____________________________________________________________ La rapidité d'exécution, la qualité industrielle et l'absence de déchets de chantier sont des éléments différenciants très appréciables : meilleure maîtrise du calendrier et des réponses à des problématiques majeures que sont le coût de l'énergie et la prolifération des déchets. ECOMOB, c'est une innovation de rupture.